Savourer breton ne signifie plus se limiter à quelques incontournables valeurs traditionnelles. C’est un art vivant et créatif qui sait emprunter à l’exotisme.
C’est ainsi qu’on trouve du thé breton : le thé Breizh, constitué de thé noir et caramel au beurre salé, embaume la pièce avant de ravir les papilles d’un délicieux goût caramélisé.
Autour de la Bretagne il y a des îles, alors pourquoi n’y aurait-il pas du punch ? Il y a le « fait maison » que chacun concocte dans son salon avec un tiers de rhum, un tiers de sucre de canne et un bon tiers de chouchen arrosant un lit de glace pilée.
Un peu moins punch, un peu plus breton, le cidre brut additionné de miel et de cannelle servi en cocktail sur un zeste de citron vert. Sans oublier le classique kir breton, facile à composer en rajoutant un trait de crème de cassis dans votre coupe de cidre.
Quant à la godinette, son nom pourrait laisser à penser qu’elle nous vient du fond des âges. Eh bien non… Si, pour le coup, il s’agit d’ingrédients bien du terroir, assemblés pour la première fois à Monterfil (tout près de la forêt de Brocéliande), la recette a seulement une trentaine d’années !
La Godinette demande un certain temps de
préparation. Les fraises (de Plougastel bien sûr) doivent macérer une
nuit dans le sucre et l’eau de vie (du lambig par exemple) avant l’ajout du vin blanc (Muscadet
ou Gros Plant) et l’ensemble doit encore reposer 24h avant d’être servi.
Elle se déguste très fraîche, mais sans glaçon, additionnée d’un
trait de liqueur de fruits rouges (cassis, framboise,…) et sans oublier
la modération !
Pour la consommation sans modération, la Godinette est une chanson un peu libertine, une « grivoiserie traditionnelle » du pays Gallo. Ou encore un groupe musical et vocal breton qui a largement participé au renouveau de la culture bretonne en se produisant lors de concerts et festoù-noz pendant de nombreuses années à travers tout le pays, comme à l'étranger.
